Je réfléchissait aujourd'hui à continuer ce blog . Il a quel âge déjà ? Je crois une dizaine d'années déjà je ne sais plus trop. Le concept était sympa et surtout ce qui m'a toujours plus c'est de pouvoir me replonger dans ces petits souvenirs partagés.
Aujourd'hui facebook me rend un peu feignante car je poste des photos plus rapidement et finalement je retrouvent celles-ci quelques années plus tard avec les petits commentaires, mais je trouve que ce n'est pas vraiment pareil, car finalement ne faisant pas partie de ceux qui s'étalent un peu trop au grand publique via ce réseau social je poste peu ou sinon je n'ose pas trop m'étaler. Vous me direz surement que le blog n'est pas bien différent finalement. A ceci prêt que je pense que l'on impose moins au autres la lecture de notre vie et surtout les gens finalement qui revienne vous lire, c'est qu'il aime vous lire. Je ne sais pas si je me fais bien comprendre. Mais en tout cas je me sens nettement moins gênée de pouvoir m'étaler un peu ici .
Par ailleurs cela me permets de tenir le journal de bord d'une vie dont j'ai peur d'oublier les détails et tous les bons moments.
Bonjour tout le monde . Petite mise à jours avec un enregistrement réalisé hier au conservatoire d'oyonnax . Je participe à des cours sur la création et la prise de son . A cette occas j'ai eu l'occasion de chanter l'un des morceaux d'un élève compositeur Jean-Pierre Chaperon. Je vous laisse écouter ;) en cliquant sur le titre "les demoiselles".
Petit création pour m'occuper pendant mes mois de chômage. J'étais en galère depuis quelques temps avec mes piercing. Et bien voilà chose faite, je les range à présent la dedans et c'est très pratique. Petit coup d'acrylique blanche sur toute la boîte, après le couvercle c'est un bête dessin au stylo bille. Et pour le tour c'est du papier à encollé le tout recouvert de vernis colle.
Qui aurait pu croire il y a encore quelques temps que ça se passerait comme ça . J'étais bien trop fière peut être ou bien trop peureuse. Moi qui ne jurais que par cette liberté, liberté chérie . Je n'ai pour ainsi dire jamais aimé, je n'ai qu'imaginé jusqu'à maintenant. Je me noyais sous des monceaux de livres et de sentiments littéraire qui prenaient de la place là ou mon cœur était finalement bien vide . Je n'ai jamais vraiment aimé ... pourquoi ? Par peur de l'abandon de soi peut être, par crainte de l'autre surement. je regardais avec écœurement se dérouler les romances des autres, tout en jalousant les étincelles qui naissaient dans leurs yeux . J'enviais mes héros préférés, leurs amours plus pure que le ciel, leur désir plus flamboyant que milles soleils. Mes déconvenues ont fait de moi une créature bien solitaire. Me refusant au bonheur et me gardant bien en sécurité dans ma solitude chérie . Être seule c'est être en paix. Une rengaine bien rassurante me protégeant de l'autre .
Qui aurait cru que tu puisse Etre ? Toi, l'aile manquante de l'oiseau que j'étais et qui n'arrivait pas à s'envoler. Ou étais tu jusqu'à présent ? Je ne sais pas je t'en ferais presque reproche. Et moi qui au premier jours t'ai abordé comme les autres. Une distractions passagère, un souffle faisant frémir l'onde de mon cœur. J'ai mis ma plus belle armure et je me suis défiée de toi . Car la vie est douloureuse et je sentais bien tes lames, aiguisées. les premiers temps tu as froissé ma curiosité, parfois tu as caressé ma lassitude . Mais tu savais tendre la main à l'instant propice et m’enjôler d'un baisé de prince. Je t'ai arraché des morceaux de toi. Qui étais tu petit prince ? Je les rangeais délicatement dans une petite boîte en attendant de reconstituer le puzzle et de savoir ce que tu étais vraiment .
Qui aurait cru que tu puisses me faire pleurer ? Qui aurait cru que je fondrait en larmes devant ta porte parce qu'un jour tu m'avais oublié ? En voilà des choses qui n'étaient pas prévu dans le plan, des choses qui fendillaient mon armure en de nombreux endroits. Tes beaux yeux noisettes, ta bouche fine et tendre appelant aux baisers; ton corps doux et chaud que tu voyais abîmé par la vie et que je voyais sublimé par mes yeux. Qui aurait cru que je tomberais amoureuse ? Je ne me suis jamais mise en danger avec autant de plaisir et de délectation . Chaque instants sans toi devient une douce torture, tu es autant mon bourreau que mon sauveur. Tu pourrais me déchirer et me détruire qu'encore je te pardonnerais . J'ai arrêté d'imaginer ce qu'aimer voulait dire, d'ailleurs je ne lis presque plus. je ne rêve plus à travers les autres mais bien plutôt à travers toi.
Si aujourd'hui tu devais m'abandonner comme on le fait des chiens au début des vacances . comme eux je te regarderais avec ces yeux pleins de merci . Pour avoir su ouvrir mon coeur et l'avoir réchauffé en soufflant dessus au creux de tes paumes .
Qui aurait cru que je tomberais amoureuse? Tout le monde bien sur mais surement pas moi.
Paolo c'est le chef des Roumains (Jvous met dans le contexte pour la suite de l'histoire) . La ou je travaille, tel la main droite de dieu (=the big boss) c'est lui qui décide plus ou moins qui reste et qui retourne au pays en fonction de ses affinités personnel. Ainsi nous avons vu parfois de très bon collègues partir du jour au lendemain pour des VDI = Vacances à Durée Indéterminées .
Paolo n'est pas méchan,t en tout cas avec moi. Mais il a toujours une petite expression déplacée qui me met mal à l'aise .
Ex :
Paolo arrive, fait la bise à ma collègue Marie . Les roumains c'est quatres bises. Moi je dis que c'est bien commode pour des hommes coureurs de jupons comme eux . Donc pour en revenir à nos moutons, Paolo fait ces quatres bises à Marie puis se tournant vers moi il dit
"Toi c'est cinq !"
"Pourquoi cinq ?"
"Parce que toi c'est gentille !"
Tout en imitant les formes volupteuse d'une femme avec mes mains je lui réponds
L'autre midi voilà que je me pointe au travail. De bonne humeur, tout va bien, les gens sont cool. C'est toujours comme ça, tes premières minutes de taf détermine un peu le reste de ta journée.
Arrive alors une vieille. Je la sent déjà bien partie quand elle me demande un pain fariné pour finallement me dire "ah non c'était pas celui là". Finallement elle opte pour une baguette tradition. Patiente, je lui donne sans discuter.
Elle "Qu'est ce que c'est comme pein ?"
Moi " Une mie blanche madame" J'me dis que c'est pas la peine d'en rajouter sur la compo elle a l'air déjà assez larguée.
Elle " rha non c'était pas ça que je devais prendre... c'était ..."
Elle réfléchit, à la recherche d'un souvenir qui ne semble pas d'accord de revenir .
Moi pour l'aider " Dites moi à quoi ça ressemble ce que vous cherchez ..."
Elle me regarde alors avec dédain " Non mais laissez tomber je vois bien que vous ne vous y connaissez pas ! Je vais prendre ça et ça ira bien !""
Moi : Réponse A : "Mais je t'enmerde vieille peau !"
Réponse B : "Ben c'est clair que si même toi tu sais pas ce que tu veux, je suis pas jésus je peux pasdeviner !"
Réponse C : " C'est sûr ça fait un an que je suis là mais j'y connais rien (connasse)"
Réponse D : "Vous voulez prendre ma place peut-être?"
